Riccardo Poloni

My scientific interest is focused on the ecology and evolution of insects and conservation. After a MSc in Evolutionary Biology at Padua University with a thesis on the effects of climate change on mountain insect communities I moved to Montpellier at the Centre d’Ecologie Fonctionelle et Evolutive to work on the box-tree moth (Cydalima perspectalis).

This species is an invasive Asian moth whose caterpillars decimate wild and cultivated boxwood stands, causing serious damage to forest (natural underbrush) and urban (ornamental gardens) environments, and whose adults reach phenomenal densities in woodlands. The determinants of this invasion and its ecological effects are still unknown. This species exhibits a clear polymorphism, with the prevalent morph being white with grey stripes and the other one melanic and less frequent. This polymorphism has some similarity with other well-known species such as the peppered moth (Biston betularia) and the black arches (Lymantria monacha). The maintenance of this polymorphism in all invasive populations suggests a key role for balancing selection.

In this project, we will seek to understand to what extent a selective balance associated with these two forms would influence the dynamics of invasion in Europe. We propose (1) to study the genetic control of this polymorphism, by a genomic association study, (2) to determine its effects on fitness, and (3) to understand the equilibrium frequencies of this polymorphism in invasive populations. All these data will provide a better understanding of why colour polymorphism is maintained in invasive populations and to what extent this balance could contribute to the ecology of the invasion. This knowledge would thus provide a better understanding of the eco-evolutionary processes associated with the expansion of invasive species.

Help us!!

COMMENT M’AIDER

Les méthodes utilisées pour récolter les données de présence et les proportions des formes grises et blanches sont les pièges aux phéromones et la chasse de nuit. Comme la pyrale est fortement attirée par les sources lumineuses, récolter des données populationnelles est très facile pour tout lépidoptériste qui s’intéresse aux hétérocères.

Pour nous aider, nous souhaiterions vous demander, lors de chasses de nuit où vous trouvez des pyrales du buis, de prendre des photos de votre drap de chasse parsemé de pyrales, et nous les envoyer par mél, datées et si possible géo-référencées.

La meilleure procédure pour avoir dans la photo beaucoup d’individus et une bonne définition consiste à photographier environ un mètre carré de drap (de préférence avec un appareil photo, mais un téléphone portable peut convenir), et prendre ainsi plusieurs photos d’un mètre carré jusqu’à couvrir la surface du drap. Un exemple est en en Fig. 1

Venant de localités diverses, ces données nous nous aideront pour estimer rigoureusement les variations d’abondance et de proportions des deux formes dans le paysage. De plus, le geo-référencement nous servirait à cartographier aussi les pullulations en France, ainsi qu’à les relier aux des paramètres écologiques des localités.

Si vous ne souhaitez pas révéler vos lieux de chasse, la commune serait une donnée moins précise mais néanmoins utile. Si vous observez des pullulations en dehors du cadre d’une chasse de nuit, par exemple le mur clair d’un bâtiment couvert de pyrales attirées par la lumière, cela peut nous intéresser de la même manière.

Enfin, nous sommes preneurs d’échantillons secs ou préservés en alcool, pour la morphométrie et l’étude de leur ADN. Pour cela, n’hésitez pas à nous contacter directement.

Pour toutes les questions vous pouvez vous adresser à riccardo.poloni@cefe.cnrs.fr

Nous vous remercions de votre aide précieuse

Riccardo Poloni doctorant

Mathieu Joron chercheur CNRS